Gyeongbokgung, l’imposant palais de Seoul
Cet article est disponible en... / This post is also available in: English
Il est forcément dans toutes les listes de visites lorsque l’on découvre Seoul. L’immense palais royal est incontournable, iconique et surtout, l’ais-je déja dit ?, immense. Construit au 14e siècle, il a été, comme les quatre autres palais de la capitale, détruit lors des invasions japonaises du 16e siècle puis reconstruit au 19e siècle avec plus de deux siècles d’abandon. Seulement, moins de quatre ans plus tard, un nouvel incendie a détruit une grande partie des bâtiments. Il est ouvert au public depuis 1954 et à partir de cette date, les restaurations se succèdent. Il est le palais le mieux « conservé » de Seoul.
Ce n’est pas mon palais préféré, je lui préfère Changdeokgung et son jardin mais il est clairement impressionnant. Déjà par sa taille, il faut plusieurs heures de visite si vous voulez vraiment tout découvrir, de par sa porte d’entrée principale, de par son emplacement avec au nord les montagnes qui se dressent en toile de fond et au sud la grande avenue composée de la mairie de Seoul, Gwanghwamun, le coeur politique de la ville et la statue du roi Sejong, souverain le plus populaire (ayant créé la langue coréenne, forcément, ça aide). Sans oublier que le célèbre village hanok, composée de ruelles de maisons traditionnelles est à quelques minutes de marche.
Il m’a fallu quatre mois après mon arrivée à Seoul pour enfin franchir la porte de ce palais mais je ne le regrette pas. J’ai passé une matinée entière à déambuler parmi les batiments et profiter d’une météo parfaite pour me poser autour du plan d’eau à l’intérieur du complexe, de loin mon endroit préféré.
Une chose que j’ai réussi à toujours louper (pas mal quand on habite pas loin pendant six mois…) c’est la relève de la garde. Contrairement à Buckingham Palace, ces gardes ne travaillent pas réellement et les deux relèves ne sont que pour le spectacle. En costume traditionnels colorés, ils incarnent le passé de la Corée. (à 10h et à 14h lorsque le palais est ouvert)
Autre chose dont je ne peux pas trop parler ce sont les deux muséees à l’intérieur du palais : le musée national folklorique et le musée national des palais. J’aime souvent les musées mais ces deux là ne m’inspiraient pas plus que ça (surement une grosse erreur de ma part) et je ne cherche pas à visiter un endroit simplement pour écrire dessus ensuite (fact : les 4 articles qui se battent en duel sur mon blog) ou pour poster une photo (non-lien vers mon Instagram inactif depuis 6 mois). Mais je vous en parle en passant, il y a deux musées, dont voici les liens si vous êtes interessés :
National Folk Museum : https://www.nfm.go.kr/english/index.do (la version française est surement réalisée par Google Trad, j’ai donc mis le lien anglais).
National Palace Museum : https://english.visitkorea.or.kr/enu/ATR/SI_EN_3_1_1_1.jsp?cid=268178 (le site officiel n’est pour l’instant qu’en coréen).
Ces deux musées sont gratuits, l’admission étant comprise dans le billet du palais.
Mais il y a mieux que Gyeongbokgung de jour, c’est évidemment Gyeongbokgung de nuit. Alors là , les choses se compliquent. Le palais est ouvert quelques semaines dans l’année seulement à partir de la tombée de la nuit. Cela a lieu entre fin avril et fin octobre. Les dates de 2020 n’ont pas été annoncées, elles vont dépendre de la situation sanitaire dans le pays mais plusieurs informations :
– Les touristes ne peuvent pas acheter les billets en ligne, il faut les acheter au palais, avant l’ouverture des portes (entre 19h et 19h30 selon les mois et le coucher du soleil). Venez très en avance, le nombre de place est limitée et il y a beaucoup beaucoup de monde. Je suis arrivée une bonne heure avant l’ouverte et la queue faisait déjà la moitié de la cour.
– L’ensemble du palais n’est pas accessible, je dirais que la moitié est visible, mais ça vaut vraiment le coup, l’atmosphère est totalement différente avec les lumières.
Site officiel du palais : http://www.royalpalace.go.kr:8080/html/eng_gbg/main/main.jsp